Premiers regards, premières paroles

Gabriel Feuer & Adélia Ethana

L'eau chaude collait à flot sur un corps féminin, les gouttes glissaient sur la peau dessinant parfois certaines courbes. Le visage directement sous le jet, des mains agiles vinrent ramener toute la chevelure de la jeune femme en arrière, devenant plus sombre avec l'eau. Un soupire de satisfaction s'éleva dans la cabine, les muscles sous la peau fine et délicate se détendaient peu à peu. Une fois les cheveux mouillés et lavés les maisn entreprirent de laver le reste du corps. Un frisson parcourut la dos de la jeune femme quand elle sentit la mousse glisser sur ses reins et ses jambes. Son moment de détendre fut vite interrompu par un " Oh Adé grouille toi ! "

L'intéressée répondit en grognant, son moment de détente prenait donc fin, il fut trop rapide et trop court au goût de la rouquine. Après avoir passé une partie de la nuit dehors à repérer des lieux en ville elle avait besoin de se détendre un peu avant de retourner en entraînement. Apparement les aînés en avaient décidé autrement, après avoir attrapé une serviette et s' être séché corps et cheveux la jeune femme enfila un jean clair, ses rangers et un débardeur noir. D'un pas rapide elle sortit des douches communes pous se diriger vers la salle de réunion où seront fais les groupes et où serait donné le programme de la journée. Elle arriva en attachant ses cheveux écarlate en queue de cheval, ce qui donnait une magnifique vue sur son tatouage.
Quand tous les jeunes furent arrivés le chef fut un résumé de la nuit passée et engueula ceux qui avaient, encore, fait des conneries lors de la mission. La rouquine se faufila pour aller s'adosser au mur en croisant ses bras sur sa poitrine, d'ici elle pouvait voir une bonne partie de l'assemblée. Elle prêta un peu plus attention à la voix masculine quand il commença à former les groupes pour la journée, elle entendit son nom au cinquième groupe, elle sourit quand une blondine lui sauta dessus toute pétillante. C'était l'une de ses amies, Adé aussi était contente de se retrouver dans le même groupe qu'elle, cela faisait un moment qu'elles ne s'étaient pas entraînée ensemble. Une fois que chaque groupe avait un professeur et un programme la salle se vida tranquillement, Adélia se repassa sa journée dans sa tete. Donc course ce matin, puis entraiment au tire, apres manger elle avait combat au corps puis etude à la bibliotheque, une journée assez sympathique.

En chemin elle laissa son amie lui raconter tout ce qu'elle avait vécu itout. Adélia l'écoutait bien entendu mais que d'une oreille, l'autre était rivée sur la conversation de trois mecs. Apparemment ils parlé d'un certain Gabriel Feurer, ce nom lui  disait quelque chose. Adélia chercha dans la bas fond de sa mémoire et trouva ce qu'elle cherchait, une conversation qui remonte à un mois avec des amis. Ceux ci disaient que lors de leur virée au club de strip pendant le soirée "libre" ils s'étaient fais virés du club par le patron. Ils lui avaient dit que c'étaient un mec qui se la pétait, qu'il était arrogant et que c'était un petit merdeux. Elle avait meme eu le droit à des imitations, sur le moment elle avait ri comme tout le monde. Tout en continuant de marcher elle entendit qu'ils critiquaient encore cet homme, d'apres ce qu'elle percevait c etait un vrai salaud. Adé soupira, les ragots allaient de bon train, soudain elle vit les premiers se mettre à courir et elle inspira profondément. Ses foulées s'allongèrent quand elle se mit à courir avec les autres, elle adorait ça. Ils formaient un bloc impressionnant quand ils couraient tous ensemble.

Les coups retentirent apres qu'un ordre fut donné, 5 jeunes étaient au stand de tire, chacun dans un isoloir. Tous étaient munis de casques, de lunettes de protections et d'une arme Un pistolet alarme KIMAR Modèle 92,noir,calibre 9mm pour être précis. Les cibles en papier étaient placées au centre de la distance qui séparait les isoloirs du mur d un batiment. Adélia se trouvait au milieu, elle tirait avec précision et prenait son temps, elle n etait pas de ceux qui etaient tout excitaient dès qu'ils avaient une arme en main.
La jeune femme enleva son casque qu elle mit autour de son cou et rechargea tranquillement son arme, c'est à ce moment qu'elle entendit son maître de tire parler avec quelqu'un, une personne qu'elle ne connaissait pas. Un homme en loccurence en vue de la voix grave et chaude qui arrivait à ses oreilles. Curiseuse elle s'adossa à une paroie tout en s occupant de son arme pour voir de qui il s agissait, elle put donc voir un homme grand, brun, en costume. Elle en conclut que ce n etait pas un nouveau prof, ici personne ne s habillait de cette façon. Pourtant elle devait admettre qu'il lui allait bien, meme tres bien. Adé voulut le détailler d'avantage mais les deux hommes finirent de discuter et l inconnu se mettait à regarder les autres qui tiraient. Elle se remit en place, casque sur la tete, pistolet en main. Elle tira deux coups d'affilés, en plein dans le front de la cible.

Adélia ne s'était pas rendue compte qu il ne restait qu'elle et un autre traqueur. Elle sentit soudain qu'on la regardait, elle posa son arme et enleva son casque, elle enleva ses lunettes et les plaça sur le haut de sa tête, les branches enfouies dans sa chevelure ecarlate. Elle pivota sur ses pieds pour aller se chercher à boire et en meme temps voir qui la fixait ainsi. Elle ne trouva pas tout de suite la personne puis en balayant l endroit du regard elle le trouva, un homme. Il etait un peu reculé dans l'ombre, ce qui lui donnait un air menaçant. A sa silhouette Adé reconnut l inconnu de tout à l heure, elle le vit porte sa main à ses levres et puis juste apres une lueur rougeatre apparut, il fumait. Mais ce n etait pas cela qui attirait son attention, c'étaient ses yeux. Elle ne savait pas qu'elle couleur leur donner, or ou vert. Il avait l'air d'un prédateur tapis dans l'ombre, Adélia en fut troublée, si bien qu'elle oublia qu'elle devait aller se chercher à boire.

" Vous n'êtes pas du camp "

Elle esquissa un sourire, ce qui la surprit elle même.

Spoiler:

Premiers regards, premières paroles

Gabriel Feuer & Adélia Ethana

Un comptable ? non, un acheteur ? non, un remplçant ? non, un larbin qui venait transmettre des messages de "là haut" ? oh non. Il en avait pas du tout la tête, au contraire, il avait l'air de savoir se faire respecter bien comme il faut. En tout cas il en avait la carrure, en effet Adé put tout de même voir qu'il était grand et malgré son costume, surement taillé sur mesure, elle pouvait distinguer de larges épaules et des bras musclés. Tout ce qui plaisait à la jeune femme, et ce regard perçant lui donnait un air de vilain garçon qui le rendait encore plus mystérieux et donc attirant pour notre rouquine.

Elle ne lâchait pas des yeux le geste révélateur qu' il avait, monter sa main à sa bouche, tirer une bouffée puis expirer cette fumée si tentatrice. Adé eut soudain l'eau à la bouche, oui elle avait envie de fumer. La jeune femme avait déjà goûté à ces petits bâtons, cependant avec son entraînement rigoureux elle ne pouvait plus se permettre de faire du mal à ses poumons. Voir cette fumée était comme un appel, Adé le dévorait littéralement du regard, si bien qu'elle ne remarqua point les autres élèves qui s'en allait petit à petit et que l'un d'eux lui avait laissé une bouteille d'eau.

En raison de l'obscurité dans laquelle l'inconnu se cachait elle ne pouvait pas plus le détailler, malheureusement. Elle aurait bien aimé voir à quoi ressemblait cet mystérieux inconnu, car oui elle n'avait aperçut personne au camp qui pouvait lui ressembler. Puis elle eut confirmation par lui même quand il lui adressa une réplique ironique. Oh et puis cette voix, elle comblait parfaitement au reste du personnage, le parfais portrait du brun tenebreux.
Adélia se fit une réflexion un peu plus serieuse, si en effet il n'était pas du camp, que venait il faire ici ? Elle se rappela que quelques instants plus tard elle l'avait aperçut en compagnie de son mettre d'arme, ils discutaient tous les deux choses qui semblaient être plus que sérieuses. Adé se demanda si c'était à propos des Réfugiés, de nature curieuse la jeune femme voulait donc en savoir plus.
On lui avait raconté que plus jeune elle était plutôt du grenre chipie qui aime fourrer son nez partout où elle pouvait. Curieuse de savoir tout sur tout le monde elle avait toujours son oreilles tendue pour choper le mondre petit potin.

Revenons sur notre inconnu pour l'instant faisait bonne impression chez notre traqueuse, celle s'autorisa à le quitter des yeux un instant, elle les baissa sur la table qui se trouvait devant elle. Heureuse de trouver de quoi se désaltérer elle attrapa la bouteille d'eau et la porta imméditament à ses lèvres mais sa main s'arrêta au dernier moment.
Elle releva les yeux vers l'homme qui se tenait non loin d'elle.

" On voit rarement des costumes aussi classe ici "

Aussitôt sa phrase terminée le goulot de sa bouteille rencontra ses lèvre et elle but plusieurs gorgées pour essayer de faire passer cette soudaine envie de nicotine. Elle émit un léger frisson quand le liquide glissa dans sa gorge, cela faisait un bien fous même si elle aurait préféré que cela soit le pétillement d'un bonne bière. Après avoir décollé sa bouteille Adé passa le bout de sa langue sur ses lèvres pour capturer une goutte qui s'en était échappée tout en remettant le bouchon de son breuvage. Un bel inconnu faisait son apparition, autant en profiter car oui elle était persuadée qu'il n'était pas repoussant et elle était impatiente de voir vraiment à quoi il ressemblait.

Elle reposa sa bouteille et s'éloigna pour aller chercher son arme. Revenant près de la table elle enleva les balles restante et fit la même chose pour les autres, en partant les autres élèves devaient les remettre dans leur étuis et le ou la dernière s'occupait de les décharger et de tout ranger. Comme elle terminait souvent la dernière Adé était généralement la seule à s'en occuper, ça ne la dérangeait pas du tout, elle adorait manipuler les armes.

" Alors qu'est ce qui vous amène chez nous ? Vous ne semblez pas perdu donc j'en déduis que vous n'êtes pas ici par hasard "

Elle leva un instant les yeux vers lui tout en continuant d'enlever les balles d'un KIMAR argenté. Puis elle esquissa un sourire et rebaissa les yeux sur ce qu'elle faisait.

Premiers regards, premières paroles

Gabriel Feuer & Adélia Ethana

Tenir une arme dans les mains lui avait toujours fait de l'effet, c'était comme tenir le choix de la vie et de la mort entre ses mains, c'était flippant. Adélia appréciait généralement les pistolet du type Magnum ou Kilar, comme ceux qu'elle rangeait, mais il lui arrivait parfois de baver devant un mahnifique colt, vous savez celui qu'on voit dans les western. Parmis la famille des armes de petite taille Adé adorait aussi les petits calibres qu'une femme pouvait par exemple cacher sous sa robe, en le coincant dans sa jarretière.

D'ailleurs la rouquine avait le droit d'en avoir un quand elle allait dans une soirée super chicos, c'est à dire longue robe et talons pour les dames, costumes et noeuds papillon pour les messieurs. Généralement notre traqueuse portait une robe avec une fente qui longeait sa jambe, très pratique pour attraper le petit pistolet. Vous vous demandez qu'est ce qu'une traqueuse peut bien faire dans ce genre de soirée, et bien disons que le chef l'embarque souvent avec lui, ainsi que le meilleur chasseur qui d'ailleurs servait de cavalier à la jeune femme. Adé s'ennuyait pratiquement tout le temps à ces soirées mais bon elle se devait d'y être, sous peine de se faire remonter les bretelles. Elle ne comprenait pas trop à quoi ca pouvait bien lui apporter d'assister à tout ça, elle était une traqueuse pas une groupie.

Revenons à nos armes, les doigts fins et experts de la rouquine maniaient les armes avec précaution, un mauvais geste pourrait bien lui être fatal mais elle adorait les tenir dans les mains, elle avait donc appris où elle pouvait ou non poser ses pitits doigts.
Une voix masculine la tira des ses rêveries, sans qu'elle ne comprenne pourquoi un frisson lui traversa le dos. C'est seulement quand elle leva les yeux qu'elle comprit, le fameux inconnu s'était rapproché sans qu'elle ne s'en rende compte. Erreur fatale qu'elle faisait rarement, pourtant elle avait l'ouïe particulièrement fine, il avait du se déplacer vraiment silencieusement. Adélia ne s'attarda pas plus sur ce fait car son esprit était entièrement braqué sur quelque chose de bien plus intéressant, un dieu grec. La jeune femme sentit son pouls s'accélérer sans qu'elle ne puisse y faire quelque chose, l'homme qui se tenait devant elle et qui buvait à sa bouteille fit naître en elle cette douce chaleur qu'elle avait eu la chance de connaître deux ou trois fois. Vous vous demandez comment un simple inconnu arrivait à la rendre ainsi ? Et bien c'est très simple, pour Adélia cet homme était tout simplement à tomber.

Adélia se pinça les lèvres et prit son temps pour détailler ce magnifique spécimen de la gente masculine. Ces yeux la transperçaient littéralement, leur couleur était si particulière et puis les iris qui étaient donc plutôt clair ressortaient davantage avec sa chevelure sombre. Adé aurait pu dire qu'il était brun si elle n'avait pas apperçut un puis deux reflets rouge. Elle pensa tout de suite à sa tignasse écarlate, rassemblée en une vulgaire queue de cheval, elle portait toujours les lunettes de tir sur le sommet de sa tete. Pour compléter ce portrait parfais du brun ténébreux il avait une machoire carrée et de larges épaules, Adélia fondait complétement. Sa respiration s'était faite un peu plus profonde comme si la seule présence de cet homme près d'elle la rendait toute chose.

Alors qu'il reposait la bouteill sur la table et qu'il lui répondait Adé avait déjà reporter son attention sur son arme qu'elle rangea dans son étuis, un petit "clip" se fit entendre quand elle appuya sur le bouton à pression.
Bien avant qu'il ne fasse à allusion aux Anormaux elle avait déjà deviné qu'il faisait parti de la grande "famille" qu'était la Bosra. Comment ? Grâce à son tatouage, quand il avait levé la tête pour boire Adé s'était autorisée à desendre son regard dans son cou et c'est là qu'elle tomba sur ce dessin qui ne lui était pas totalement inconnu. En effet la jeune femme avait exactement le même au même endroit, signe d'appartenance à cette organisation. La signifiaction Adélia s'en moquait complétement, pour sa part elle adorait ce tatouage car il était sexy et sans se vanter elle trouvait qu'il lui allait bien. Donc en voyant la réplique sur le cou du beau brun elle en conclut qu'il n'était finalement pas totalement un inconnu, en tout cas pour le boss.

Reprenant sa bouteille d'eau et dévissant le bouchon la rouquine entreprit de refaire couler un peu de liquide dans sa gorge devenue horriblement sèche.

" Il prend en effet tout ça très au sérieux et ne supporte pas trop qu'un de ces non-humains nous file entre les doigts "

Sans attendre de réponse elle but de nouveau. Une fois que la bouteille fut de retour sur la table Adélia regarda son interlocuteur tout en penchant une la tete, son tatouage s'étira doucement.

" Ce travail doit en effet ne pas tous les jours vous permettre de chasser des Anormaux, joli costume au passage "

Un petit sourire étira le coin de ses lèvres et elle entreprit de décharger une autre arme. Cependant elle se demanda ce qu'il pouvait bien faire dans la vie pour non seulement avoir des tels habits mais aussi faire parti de la Bosra et surement avoir déjà vu des non-humains. D'après elle il ne pouvait pas être ce genre d'homme à être assis derrière un bureau h24.

Il restait une seule arme sur la table et elle ne la prit pas tout de suite, elle croisa ses bras sur sa poitrine et le regrada.

" Vous tirez ? "